La compagnie aérienne Corsairfly a pris la décision de mettre en vente des billets pour la Guadeloupe et la Martinique, durement touchées vendredi par le cyclone Dean, à 299 euros au lieu de 610 euros habituellement, pour "faciliter le rapprochement des familles", a-t-elle annoncé dans un communiqué.

AÉROPORT-DE-ROISSY, 21 août 2007 (AFP) - "Dans le cadre d'une politique d'entraide vis-à-vis de ses clients guadeloupéens et martiniquais" la compagnie propose ces billets pour un départ depuis l'aéroport parisien d'Orly du 21 aout au 2 septembre et un retour vers Paris entre le 8 et le 23 septembre.

En période estivale, Corsairfly propose un vol quotidien de Paris vers Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et un autre de Paris vers Fort-de-France (Martinique).


domactu

Dans un communiqué mercredi, le maire de Paris a indiqué qu'il est entré en contact avec Serge Letchimy, maire de Fort-de-France et Claude Lise, président du conseil général, afin "de leur témoigner toute l'amitié et la solidarité de Paris dans cette épreuve".

L'aide exceptionnelle sera proposée "afin de contribuer au coût des réparations que de nombreuses communes devront supporter, notamment pour la remise en état des bâtiments scolaires", précise le communiqué.

domactu

Production :
L'Afrique produit chaque année prés de 700 000 T de karité. Le Nigéria (400 000 T), le Mali ( 85 000 T), le Burkina-Faso ( 70 000 T), le Ghana (55 000 T) sont les plus grands pays producteurs.
Le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Camroun, le Tchad, le Niger, la RCA, la Guinée, le Togo, le Soudan, le Sénégal et lOuganda sont les autres pays producteurs.
En Afrique de l'ouest, les femmes dominent traditionnellement la filière depuis la cueillette jusqu'à la transformation. La valeur économique du karité est importante et constitue dans les zones rurales des sources de revenus appréciables. Au Burkina, la filière représente 20 % des recettes du pays, indique Solange KAMUANGA dans sa mémoire de maîtrise : "Le beurre de karité : beurre à tout faire"

La disponibilité du produit
La collecte des amandes de karité s’étend de juin à septembre, mais le produit et ses dérivés (beurre, savons, etc.) sont disponibles toute l’année compte tenu des capacités de stockage des différents réseaux de collecte et de transformation .


Au Burkina-Faso, principal exportateur, le Gouvernement a inscrit la promotion du karité dans son programme de développement national. Depuis 1995, il existe un projet dénommé Projet Karité piloté par la Présidence du FASO. Ce projet ambitionne de promouvoir le développement de la filière à travers trois composantes:
1-L’organisation et la formation des groupements de femmes pour la collecte des amandes sèche.
2-L’organisation des groupements de femmes en pool de producteurs de beurre avec un appui pour aller vers les acheteurs potentiels.
3-Amener l’ensemble des opérateurs économiques à s’organiser pour obtenir du beurre de qualité et poursuivre la transformation pour développer des produits de substitution aux importations. L’objectif de projet est d’exporter 18 000 T/an de beurre de karité, soit 270 millions de FF de recettes.
Avec l’appui de la coopération Canadienne, un projet d’appui à la commercialisation a permis d'ouvrir un Business Center dénommé "Comptoir burkinabé du karité" (CBK). Ce comptoir s’occupe de la promotion et la vente des produits issus du karité.
Le potentiel du Burkina Faso 195 000 arbres de karité.
Des 16 pays africains producteurs de karité, le Burkina Faso détient plus du 2/3 du potentiel de production ce qui le place au premier rang des exportateurs. La quantité de beurre produite annuellement par la transformation artisanale dans les villages est de 6 000 T en moyenne pour 30 000 T d'amandes traitées, selon les services de la Direction du commerce extérieur.
Les difficultés liées à l’exportation du karité
En dépit des efforts fournis par les gouvernements locaux et autres acteurs pour développer cette filière à l’échelle internationale et malgré les opportunités qui existent, le karité éprouve d’énormes difficultés à s’imposer sur le marché mondial.
Plusieurs facteurs expliquent ces difficultés:
- D’abord les contraintes liées à la nature même de l’arbre. Le karité est un arbre qui pousse spontanément et reste réfractaire à toute tentative de domestication ou de culture.
- Ensuite, il faut noter des obstacles liés à l’irrégularité de la production, ainsi que les attaques d’insectes qui freinent considérablement le développement de cette filière.
- Enfin il y a la limite technologique des moyens de transformation, surtout lors de la trituration des amandes.
Avec les presses utilisées, il y a toujours des pertes d’huile assez importantes, ce qui limite la quantité. Les rendements restent médiocre du fait du traitement rudimentaire. Les exigences techniques à l’exportation sont alors difficilement observables. Les grands importateurs sont très regardant sur les spécifications et sur les normes de qualité.
Quelques sociétés qui traitent le karité au Burkina Faso
SN Citec: Société Nouvelle Citec, Compagnie Industrielle du textile et du Coton
Activités: outre le coton et l’arachide, la SN Citec transforme les amandes de karité.
SOFIB: Société Industrielle de Fabrication.
Activités: coton, arachide, transformation du karité en savon.
PHYCOS Activités: transformation du beurre de karité en savon, shampoing, baume, crème du corps, produits pharmaceutiques.
Au Mali, le karité c'est l'or brun
L’ exploitation du karité au Mali offre de "très bonnes perspectives" après la récente décision de l’Union européenne autorisant 5% de matière grasses végétales dans la fabrication du chocolat, estiment les professionnels maliens qui veulent réorganiser sa production et sa commercialisation. "La décision européenne est une aubaine", lance Mme Djénaba Diallo, responsable de la filière karité à Sikasso, principale zone productrice au Mali. Responsable du programme Femme et développement à Sikasso, elle affirme que le but de la filière dans la région est d’organiser les producteurs, principalement les femmes et de faire en sorte que le karité malien ne soit plus exporté sous le label ivoirien ou burkinabé.
Officiellement, le Mali dispose d’un parc de karité estimé à 183,6 millions d’arbres, avec un potentiel de production de 187 886 T/An d’amandes pour un prélèvement de matières grasses évalué à 8 000 T. Selon Yafong Berthé, conseiller technique au ministère malien du Développement rural, le Mali souhaite "réorganiser et revitaliser" le secteur de "l’or brun" qui n’exporte que 20 à 40 % de sa production. (sources:AFP
Commercialisation
Les géants Européens qui importent du karité
VAN DERMOORTELE C'est le n°1 européen Il s'est associé au Nippon Fuji. C’est un triturateur et un raffineur. Il opte pour l’achat de beurre de karité brut.
UNILEVER/ TPS achète lui aussi des noix de karité. Mais son objectif reste l'achat du beurre de karité même.
AARHUS est un autre géant européen qui s'intéresse au karité destiné à l'industrie du chocolat
KARLSMAN Important dans le secteur de la chocolaterie.
Chacun de ses importateurs, au regard de ses priorités, impose des critères sévères pour la qualité du produit brut ou semi-fini.
Sources :
KAMUANGA Solange, "le beurre de karité : beurre à tout faire, mémoire de maîtrise" - Université Blaise Pascal de Clermont Ferrand. 1999.
GOSSO Den et TRAORE Idrissa, "Etude de l’importance socio-économique du karité et des dangers qui menacent sa survie". Rapport de stage. Janvier 1996.
LABEY Antoine, Le beau rêve du chocolat au karité, bulletin SYFIA N° 82 novembre 1995
Ouattara Souleymane, karité: rien ne va plus ! bulletin SYFIA N° 94 novembre 1996.


jade.sn

Depuis quelques temps en Guadeloupe, je vois se mobilier une affaire Objectif Guadeloupe contre UMP (...) Si madame Carabin sort en tête, notre décision est de la soutenir au deuxième tour, c’est la règle démocratique. Pourquoi voulez-vous le parti unique ? Il y a toujours eu le parti socialiste, le GUSR et le Parti socialiste Guadeloupéen. Il y a un parti qu’i existe, Objectif Guadeloupe, il existe avant l’UMP, avant le RPR et aujourd’hui, on dit qu’il faut qu’il se retire. On a qu’à travailler chacun de notre côté quand il y a des élections. On a un débat et on permet ainsi à chacun d’avoir son expression différenciée."

"On arrive à des élections législatives, les candidats vont-ils choisir la majorité présidentielle, l’UMP et objectif Guadeloupe ou vont-ils voter à gauche ? Objectif Guadeloupe propose de différencier, territorialiser les propositions de Nicolas Sarkozy pour la Guadeloupe, la Caraïbe et la zone franche globale".

Avocat

Election Elue le 24 septembre 1995 ;
Réélue le 26 septembre 2004


Travaux
parlementaires Propositions de loi et de résolution
Interventions en séance publique
Rapports
Questions


Groupes sénatoriaux d'amitié Membre du groupe France-Madagascar et pays de l'Océan indien;


Mandats locaux Conseillère municipale de Basse-Terre


Autres fonctions
Membre du Groupe français de l'Union Interparlementaire (U.I.P.)
Membre du Comité directeur du Fonds pour l'emploi dans les départements d'outre-mer et la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon (FEDOM)
Membre de la Commission des comptes économiques et sociaux des départements d'outre-mer et de suivi de la loi d'orientation pour l'outre-mer


Fonctions antérieures Ministre
Députée
Membre de la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes
Présidente du conseil régional de Guadeloupe
Maire de Basse-Terre
Membre du Comité directeur du Fonds d'investissement des départements d'outre-mer (FIDOM)
Membre du Conseil d'administration de la Cité des sciences et de l'industrie
Membre du Conseil national du tourisme
Chargée d'une mission temporaire auprès du Ministre de l'outre-mer
Chargée d'une mission temporaire auprès de la Ministre déléguée à l'industrie

Adolphe Sylvestre Félix Eboué né le 26 décembre 1884 à Cayenne était le quatrième fils d'une famille de cinq enfants. Son père Yves Urbain Eboué fut d'abord chercheur d'or sur le placer "Enfin" (Haute Mana) avant de finir directeur-adjoint du placer "Dieu Merci". Sa mère, Marie Joséphine Aurélie Leveillé, originaire de Roura remplaça les absences fréquentes et prolongées de son mari pour élever ses enfants. Mme Eboué possédait une connaissance pointue des traditions guyanaises en particulier des "dolos" (proverbes guyanais) qui émaillaient ses phrases.

Après de brillantes études à Cayenne, il obtient en 1898 une bourse d'étude pour la France et part à Bordeaux au Lycée Montaigne. A Bordeaux, en complément de ses études, Félix Eboué s'adonne au sport et particulièrement au footbaIl et devient capitaine des "Muguets" du lycée. Avec cette équipe il se déplace à Strasbourg, en Belgique et en Angleterre. Ces déplacements lui permettent d'étudier sur le vif le tempérament des joueurs et des habitants de la région. Les comptes rendus des journaux régionaux (Le Phare de Nantes, Le Populaire) enregistraient les succès de l'équipe bordelaise et rendaient avec détails, l'entrain et l'adresse d'un joueur noir de cette équipe auquel était due en grande partie la victoire. Sous les couleurs du SBUC et du Sporting Club Universitaire de France, il connaît les joies du stade. Il obtient à Bordeaux son baccalauréat es-lettres puis monte à Paris où il mène de front des études de droit et celles de l'École coloniale (d'où sort l'élite des administrateurs de la France d'Outre-Mer) et obtient en 1908 sa licence à la faculté de droit.







Elève-administrateur des colonies, puis administrateur-adjoint en 1910, Felix Eboué est affecté en Afrique Equatoriale Française (AEF). Il est nommé à Madagascar puis en Oubangui. Pour mieux asseoir son administration, il s'efforce d'apprendre les us et coutumes de ses administrés et bientôt, l'origine des manifestations auxquels se livrent périodiquement les natifs du pays (fêtes, cérémonies religieuses, danses, jeux) n'aura plus de secrêt pour lui. Il va même jusqu'à écrire et faire publier en 1918 une étude sur les langues Sango, Banda et Mandjia. Sa politique administrative basé sur l'épanouissement des valeurs humaines et sociales dans un cadre de concertation et de respect des traditions africaines est très appréciée et il est nommé en 1927 Chevalier de la Légion d'Honneur sur la proposition du Ministre de l'Instruction Publique.
Durant trois congés successifs, Félix Eboué revint en Guyane retrouvant avec plaisir sa famille et ses amis et partageant avec eux souvenirs et expériences africaines. C'est ainsi qu'il fit découvrir l'écrivain René Maran, guyanais comme lui, adjoint des Affaires Civiles en AEF, qui en 1921 reçut le prix Goncourt pour son roman Batouala.
Au cours d'un de ses congés en Guyane (juin 1922), il épouse Eugénie Tell à Saint-Laurent. Sa mère meurt en 1926 rejoignant son père disparu des années avant.
Félix Eboué passe vingt années de service en Afrique-Équatoriale française qui lui permettront de donner sa mesure et de révéler ses qualités d'administrateur.

Nommé en 1933 secrétaire général à la Martinique, Félix Eboué y remplace de juillet 1933 à janvier 1934 le gouverneur titulaire parti en congé pour deux ans. Après la Martinique, c'est le Soudan français et Félix Eboué est enfin élevé au rang de gouverneur et nommé à la Guadeloupe en 1936. C'était le premier noir qui accédait à un grade aussi élevé. En Guadeloupe, il met en pratique son esprit de conciliation dans un contexte social troublé C'est dans cette colonie, à l'occasion de la remise solennelle des prix le 1er juillet1937 au lycée Carnot de Pointe-à-Pître, qu'il adressa à la jeunesse d'Outre-Mer son célèbre discours "Jouer le Jeu"


Devant la menace d'un futur conflit, il est nommé en 1938 gouverneur du Tchad, avec mission d'assurer la protection de la voie stratégique vers le Congo français ; il fait construire les routes qui devaient permettre en janvier 1943 à la colonne Leclerc de remonter rapidement à travers le Tibesti vers l'Afrique du Nord.

Dès le 18 juin1940, Félix Éboué se déclare partisan du général de Gaulle. Le 26 août, à la mairie de Fort-Lamy, il proclame, avec le colonel Marchand Commandant Militaire du territoire, le ralliement officiel du Tchad au général de Gaulle, donnant ainsi « le signal de redressement de l'empire tout entier ». René Pleven, envoyé du général de Gaulle assistait à cette proclamation. Le 15 octobre Félix Éboué reçoit de Gaulle à Fort-Lamy, qui va le nommer, le 12 novembre, gouverneur général de l'Afrique équatoriale française. Le 29 janvier 1941, il sera parmi les cinq premières personnes à reçevoir du général de Gaulle la croix de l'Ordre de la Libération. Il transforme l'AEF en une véritable plaque tournante géostratégique d'où partent les premières forces armées de la France libre, conduites par les généraux de Larminat, Kœnig et Leclerc.

Résidant à Brazzaville, il organise une armée de 40 000 hommes et accélère la production de guerre où il peut enfin appliquer la « politique indigène » qu'il a eu le temps de mûrir au cours de sa longue carrière.

Léopold Sédar Senghor, que sa fille a épousé, lui a dédié un poème de son recueil "Hosties Noires", qu'il écrit à Paris en 1942.

En 1946, Jacques Soustelle, Ministre de la France d'Outre-Mer, en présence de Madame Eboué, de Gaston Monnerville, de G. Palewski représentant le Général De Gaulle, inaugura, dans la cour d'honneur du Ministère de la France d'Outre-Mer, une plaque commémorative consacré à Félix Eboué.

Sur l'initiative du Gouvernement, la promotion 1947 de l'Ecole de la France d'Outre-Mer fut solennellement baptisée : "Promotion du Gouverneur Félix Eboué".

En 1947, le Conseil Municipal de la ville de Paris décida de donner le nom de Félix Eboué à l'ancienne place Daumesnil.

La France, par la loi du 28 septembre 1948 ordonna que soient inhumés au Temple de l'Immortalité (Panthéon de Paris) les restes du Premier Résistant de la France d'Outre-Mer. La dépouille mortelle de Félix Eboué fut débarquée le 2 mai 1949 à Marseille qui lui fit un émouvant accueil. Le vendredi 20 mai 1949, il a été inhumé au Panthéon en compagnie de Victor Schœlcher ce qui fait de lui la première personne noire à y reposer.

Il a de plus été décoré du titre de Compagnon de la Libération. De Gaulle l'a décrit comme « un de ces noirs ardemment français ».

Pour perpétuer, à l'intérieur de l'Ecole de la France d'Outre-Mer le souvenir de l'élève-administrateur de 1908, le samedi 21 janvier 1950 en présence notamment de Gaston Monnerville, de Madame Eboué et de Madame Pavie (veuve du fondateur de l'École Coloniale en 1889), un marbre fut dévoilé où l'on lit cette inscription

RFO et JLA Productions (Jean-Luc Azoulay) viennent de lancer le tournage de Baie des Flamboyants en Guadeloupe. Directement inspirée des Télénovelas méxicaines, cette nouvelle série de 100 numéros de 26 minutes sera diffusée le 24 septembre prochain sur France Ô, date de lancement de la chaîne de la diversité sur RFO. Co-producteurs, France 2 et France 3 rediffuseront le programme plus tard. D'ailleurs, cette série est la première du genre en France où une large place est accordée aux comédiens d'Outre-mer. Présentée comme un symbole de la diversité, elle raconte les histoires croisées de six familles et voisins d'une résidence. Parmi les comédiens et les « guest » qui apparaîtront à l'image, on peut citer notamment Laure Guibert, Emilie Minatchy et Lukas Delcourt (ex-Star Ac), Sébastien Roch, Macha Polikarpova mais aussi Nicolas Anelka, Stomy Bugsy et Shy'm.
Découvrez l'interview d'Emilie (ex Star Ac') et les premières images du tournage !

Nicolas Vollaire

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a nommé le footballeur français d'origine ghanéenne, Marcel Desailly, ambassadeur de bonne volonté ayant en charge la promotion du bien-être des enfants ghanéens, a t-on appris mardi de source officielle.

Marcel Desailly est un ghanéen qui a été adopté à l'âge de quatre ans et qui est ensuite parti en France où il a joué au sein de l'équipe nationale de football et remporté la Coupe du monde de football avec cette équipe.

La représentante de l'UNICEF au Ghana, le docteur Yasmin Ali Haque, a déclaré dans une conférence de presse tenue à Accra que Desailly est un model pour les enfants, du fait qu'il ait excellé dans sa profession de footballeur.

"Il a gagné beaucoup de trophées et des distinctions prestigieuses, notamment à la coupe du monde de 1998 en France et à la coupe d'Europe de 2000", a-t-elle précisé. Elle a aussi souligné que Desailly est dévoué à soutenir les enfants pour faire prévaloir leurs potentialités, et qu'il a démontré son engagement en travaillant avec des organisations qui soutiennent les enfants.

Mme Haque a indiqué que cette fonction d'ambassadeur permettra à Desailly de participer aux activités et campagnes soutenues par l'UNICEF, pour sensibiliser les populations sur les questions essentielles et critiques qui concernent les enfants du Ghana.

"A la prochaine Coupe d'Afrique des nations (CAN 2008), Marcel Desailly va collaborer avec l'UNICEF et ses partenaires pour promouvoir l'éducation primaire universelle", a-t-elle ajouté.

grioo

Le Fonds monétaire international (FMI) promet de faire "son possible" pour augmenter les droits de vote des pays africains en son sein, a-t-on appris mardi 21 août.
"Nous sommes conscients que les droits de vote actuels des pays africains sont insuffisants et qu'ils ne sont pas assez représentés" au sein du Fonds, a déclaré Rodrigo Rato, son directeur général, à l'issue d'une réunion avec des ministres des Finances et des gouverneurs de Banque centrale africains, à Maputo.
"Nous allons donc faire notre possible pour augmenter leurs droits de vote et améliorer leur représentation", a-t-il poursuivi, en évoquant notamment la possibilité de désigner un directeur adjoint issu d'un pays africain


Seulement 2% des votes au lieu de 11%

De fait, à la création du FMI, les pays d'Afrique se sont vus octroyer 11,2% des droits de vote mais ne disposent plus, en réalité, que de 2% de ces droits, lesquels sont fonction de leur contribution financière.
Le ministre mozambicain des Finances, Manuel Chang, a ainsi proposé d'"augmenter la capacité de vote (des Africains) de 6% dans un premier temps", puis "par étapes jusqu'à ce que nous arrivions à récupérer notre capacité de vote initiale".
Les pays africains réclament une réforme des règles de fonctionnement du FMI afin que les droits de vote prennent en compte des facteurs comme la population ou le développement économique

CHALLENGES

Pouvez-vous vous présenter à nos internautes ?

Je m’appelle Ayden, je suis une jeune métisse indienne originaire des Antilles.

Vous êtes journaliste pour la chaîne Télésud, qu’est-ce qui vous a poussée vers le journalisme ?

Depuis mon jeune âge j’ai toujours eu envie de découvrir les gens, et faire découvrir. Aussi, après à mon bac obtenu en Guadeloupe, je suis partie à l’âge de 17 ans vers la métropole, faire des études de communication et de journalisme.

Après l’obtention de mon master, j’ai travaillé dans le secteur privé à la communication d’entreprise, puis je me suis orientée vers l’audiovisuel.


Comment êtes-vous rentrée chez Télésud, et quel est votre rôle exact ?

J’ai intégré la chaîne il y a 3 ans après un recrutement classique, en tant que chargée de production. J’avais pour rôle de préparer le contenu des émissions, faire de la veille informative, gérer les différents contacts : en gros, tout le travail de fond et de préparation.
Par la suite ils m’ont confié deux émissions, « Sa ké show » un magazine sur les musiques afro-caribéennes et une autre émission, « Groove land » plus tournée vers l’univers rap/RNB/soul aujourd’hui arrêtée. Je continue à animer « Sa ké show » ainsi qu’une nouvelle émission intitulée « Boudoir de star » qui va à la rencontre de personnalités noires issues de différents secteurs, comme Mounia, Aïssa Maïga, Denis Maréchal et d’autres.

Vous animez donc une émission sur le thème de la musique afro-caribéenne qui est assez dynamique en ce moment et qui s’élargit à d’autres comme le hip-hop ou le cinéma, quel regard portez-vous sur cette scène de l’intérieur ?

Je pense qu’il y a un dynamisme et un renouveau qui s’opèrent. On est passés de la musique ultra-légère, très « sex », à des artistes plus engagés dans l’énergie et dans les thèmes traités. Ca me fait chaud au cœur de voir des artistes comme Admiral T ou Slaï qui émergent au niveau national, ou des groupes comme Kassav’ qui reviennent, car notre musique est formidable et mérite une plus grande exposition médiatique.

La loi de départementalisation est une loi adoptée en 1946 érigeant en départements la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane. La loi a été adoptée à l’unanimité sur la proposition d’Aimé Césaire, le plus jeune parmi les députés d’outre-mer. C’est l’achèvement symbolique et effectif de l’intégration. Ces territoires sont alors séparés de l’Empire colonial : ils sont désormais administrés par des préfets dépendant du ministère de l’Intérieur.

JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE *

LOI no 46-451 du 19 mars 1946 tendant au classement comme départements français de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion et de la Guyane française.

L'Assemblée nationale constituante a adopté, le Président du Gouvernement provisoire de la république promulgue la loi dont la teneur suit :

Art. 1er. - Les colonies de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion et de la Guyane française sont érigées en départements français.
Art. 2. - Les lois et décrets actuellement en vigueur dans la France métropolitaine et qui ne sont pas encore appliqués à ces colonies feront, avant le 1er janvier 1947, l'objet de décrets d'application à ces nouveaux départements.
Art. 3. - Dès la promulgation de la présente loi, les lois nouvelles applicables à la métropole le seront dans ces départements, sur mention expresse insérée aux textes. La présente loi, délibérée et adoptée par l'Assemblée nationale constituante, sera exécutée comme loi de l'Etat.
Fait à Paris, le 19 mars 1946 Felix Gouin.

Par le Président du Gouvernement provisoire de la République : Le ministre de la France d'outre-mer, Marius Moutet. Le ministre de l'intérieur, André Le Troquer.