Publié le 31/08/2007 à 12:00 par feobus
Pierre Messmer est mort. La nouvelle vient de faire le tour des rédactions et les nécrologues se mettent déjà devant leur clavier. Normal que je fasse de même.
Ancien tirailleur des troupes coloniales passé à Londres en 1939 en détournant un cargo italien, ancien compagnon de la libération, l’homme a une solide réputation d’aventurier et de baroudeur ce qui force l’admiration des amateurs de faits d’armes exotiques. Il a passé beaucoup de temps dans une Afrique colonisée qu’il connaît bien. Il en gardera d’ailleurs la nostalgie jusqu’à l’automne de sa vie puisqu’il publiera en 1997 un livre au titre plein d’ambiguïté par la vision racialiste qu’il suggère: « Les blancs s’en vont, récits de décolonisation ».
Sa carrière, son oeuvre et ce qu'en retiendra l'humanité
Futur baron du gaullisme, il a commencé sa carrière administrative et politique dans les années 1950-60 en Afrique. Auparavant, à la fin de la guerre 39-45, il avait été parachuté en Indochine pour y rétablir l'ordre colonial l'autorité de la métropole. On voit ainsi que l’homme était un colonialiste pur et dur version militaire.
Pierre Messmer était issu de l'administration coloniale et fut notamment gouverneur ou haut-commissaire de la Mauritanie, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun, de l'Afrique Equatoriale Française et de l'Afrique Occidentale Française.
Messmer et les africains : c’est pour leurs biens !
Après avoir été directeur de cabinet du ministre des colonies de l’outre-mer Gaston Deferre en 1955, il est envoyé en 1956 au Cameroun en tant que haut-commissaire de la colonie. Une sorte de gouverneur en fait!
On peut légitimement se demander pourquoi sa carrière ne se poursuit pas à Paris à la tête d'un ministère mais à Yaoundé. C’est que le Cameroun est en proie à des velléités d’indépendance sous une bannière anticolonialiste de plus en plus radicale, celle de l’UPC (Union des Peuples du Cameroun) surtout à cause de l’intransigeance de la métropole, . Voir sur le site de camerounlink.
Il faut donc un spécialiste des africains doublé d'un homme à poigne. Pierre Messmer est donc tout désigné.
Ancienne colonie allemande, 80% du Cameroun actuel avait été confié à la France par l’ONU en 1945 dans le but de le mener à l’indépendance et à la démocratie. Des mouvements pour l'indépendance avaient commencé à faire parler d'eux dés 1947 et des négociations interminables avaient lieu... On comprend l’impatience des camerounais qui durent attendre 15 ans... Avant de voir leur souveraineté confisquée par la Françafrique!
Exterminez toutes ces brutes !
Il y restera jusqu’en 1958 avant de se retrouver, jusqu’en 1959, haut-commissaire pour l’Afrique Equatoriale Française qui comprend le Cameroun. Sous son autorité, Félix Moumié l’un des plus importants dirigeants de l’UPC et beaucoup de ses compagnons seront assassinés et de nombreux massacres commis par l’armée française au Cameroun, en pays Bamikélé et Bassa, régions où l’UPC bénéficie du soutien des populations. On parle d’épuration ethnique, de camps de concentration, de centaines de Srébénica. Certains, comme François-Xavier de Verchave, évoquent même un génocide qui se poursuivra pendant plusieurs années après l’indépendance par le pouvoir camerounais fantoche installé par Jacques Foccart. Des crimes contre l’humanité avec l’aide de l’armée française dont le ministre n’est autre que Pierre Messmer!
Eh oui! Sa carrière s'est brillament poursuivie, il a été ministre des armées du président De Gaulle de 1960 à 1969.
Certains rapportent qu’en l'an 2000, dans son émission "un siècle d'histoire" diffusée à la télévision d'Etat camerounaise (CRTV), Charles Ndongo recevait Pierre Messmer, ancien Premier Ministre français et ancien haut commissaire au Cameroun. Il aurait avoué alors qu'il avait pour mission en arrivant au Cameroun de "casser du nationaliste UPC"..
D’autres parlent d’un documentaire suisse de Franck Garbely «L'assassinat de Félix Moumié - L'Afrique sous contrôle».
D'après ceux qui l'ont vu, Pierre Messmer, Haut-Commissaire de la République au Cameroun (1956-1958) et Maurice Delauney, administrateur colonial à Bafoussam (région bamiléké) y nient bien sûr qu'il y ait eu génocide mais font des déclarations troublantes. Pierre Messmer déclare « Um Nyobé et ses partisans étaient en pays bassa comme un poisson dans l’eau. » et plus loin « L’armée s’est efforcée de pomper l’eau pour que les poissons soient au sec »... Quant à lui, Maurice Delaunay déclare: « C’était un camp avec des barbelés. Vous savez, j’avais été prisonnier quelques temps dans un camp en Allemagne, alors je savais comment ça se passait…».
Malgré des approximations, beaucoup de témoignages convergent pour souligner le rôle de Pierre Messmer dans les exactions subies par les peuples Bamikélé et Bassa au Cameroun.
En plein dans le MIL
Autre point à retenir qui ne sera pas évoqué dans les nécrologies officielles. Avec Jacques Foccart, Pierre Messmer est à l’origine de la création du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) qui prend la succession du SAC, célèbre pour ses barbouzeries, après sa dissolution en 1981. Il faisait encore partie du comité d’honneur du MIL, juste avant sa mort.
Ce mouvement répertorie les défis et menaces de la France qui ne sont pas sans rappeler les propositions les plus radicales de Sarkozy, de Villiers et Le Pen en matière de nation, d’immigration, de souveraineté, d’identité nationale, de patriotisme, de travail. C’est ce courant très à droite qui parle de « la pensée unique » dont Sarkozy nous rabâche les oreilles dans toutes ses interviews, dans tous ses discours. Selon les amis de Pierre Messmer, la pensée unique c’est une pensée de gauche qui interdirait au nom de la bienséance de parler des valeurs les plus à droite. Bien entendu ce mouvement fait l’apologie de la colonisation et a soutenu la loi sur la reconnaissance des bienfaits de la colonisation qui avait été adopté en 2005 puis rejeté en 2006.
Futilités historiques officielles
Tout ça, vous ne le trouverez pas sur les médias marchands. Amusez-vous à taper Pierre Messmer dans Google : des centaines de nécrologies plus ou moins identiques dans les louanges et la flagornerie. Tout juste parle-t-on de son rôle dans la politique nucléaire française et ses errances qu'elles soient militaires ou civiles. On en fait une sorte de héros qui colle très bien à l’iconographie crypto-gaulliste du régime de Nicolas Sarkozy. Non que cela n’ait jamais existé mais, tout de même, l’aventure camerounaise et ses dizaines voire centaines de milliers de morts, ça fait tache dans la nécrologie d’un homme qui a été premier ministre, membre de l’académie française et d' autres académies comme celle des sciences morales et politiques (Oui! Vous avez bien lu!).
Certains d’ailleurs « ironisent » sur le décompte des morts au Cameroun en suggérant que tout est exagéré mais sans se demander pourquoi aucun décompte n’a été fait, pourquoi aucune autorité ou organisation internationale n’a été sur place, pourquoi aucun historien ne publie de travaux sur le sujet. Et c’est ainsi, qu’une question aussi grave devient futilité historique, ce que ne manqueront pas de démontrer les historiens et autres philosophes officiels de la république.
Et puis si des questions lui sont posées sur le sujet avec insistance, le Président Sarkozy pourra toujours parler du Cameroun comme Jacques Chirac parlait d'Haïti; en déclarant par exemple, que le Cameroun n'a jamais été à proprement parler une colonie française puiqu'il s'agissait d'un mandat de l'ONU accordé à la France pour son comportement exemplaire dans la lutte contre l'oppression nazie..Pas mal non? Il faut dire qu'ici, c'est le blog où on pose les vilaines questions mais où on peut fournir les bonnes réponses pour politiciens en difficulté réthorique. Garanties 100% langue de bois, langue de velours.
Ce qui est étrange, c’est l’épidémie actuelle qui emporte dans la tombe d’anciens premiers ministres. Osons un parallèle. Raymond Barre n’avait pas de sang sur les mains alors que Pierre Messmer aurait dû s’expliquer sur son rôle et sa part de responsabilité dans les crimes contre l’humanité au Cameroun. Cela semble logique. Pourtant, autant on a entendu dire que Raymond Barre était un antisémite juste parce qu’il a fait deux déclarations, autant personne n’a jamais mis en cause le rôle et la responsabilité de Pierre Messmer dans la funeste politique de "décolonisation douce » de la France au Cameroun, "décolonisation douce" c'est l'expression qu'emploie le site "armées.com" à propos du rôle de Pierre Messmer. Une politique dont la "douceur" apparaît comme une succession de massacres et de crimes contre l’humanité commis directement ou par personnes interposées.
Milton Dassier
Publié le 31/08/2007 à 12:00 par feobus
James Earl Ray, né le 10 mars 1928, mort le 23 avril 1998 d'une hépatite C, a été condamné à 99 ans de prison pour avoir assassiné le 4 avril 1968, à Memphis dans le Tennessee, le pasteur Martin Luther King, prix Nobel de la Paix 1964.
Né de parents américains, c'était un franc-tireur et un militant ségrégationniste présumé.
Deux mois après la mort de King, il est capturé à l'aéroport de Londres Heathrow alors qu'il essayait de quitter le Royaume-Uni avec un faux passeport canadien au nom de Ramon George Sneyd. Il s'était évadé du Missouri State Penitentiary un an plus tôt. Ayant avoué l'assassinat le 10 mars 1969, il se rétracte trois jours après. Sur le conseil de son avocat Percy Foreman, Ray choisit de plaider coupable afin d'éviter la peine de mort. Il est condamné à 99 ans de prison.
Ray renvoit son avocat, clamant que les coupables du meurtre sont un certain « Raoul » et son frère Johnny qu'il a rencontré à Montréal au Canada. Il raconte de plus qu'« il n'avait pas tiré personnellement sur King » mais qu'il pouvait « être partiellement responsable sans le savoir », indiquant une piste de conspiration. Il passe alors le reste de sa vie à tenter vainement de retirer sa condamnation et à faire rouvrir le procès.
Le 10 juin 1977, peu après avoir témoigné, devant une commission du Congrès sur les assassinats, qu'il n'avait pas tué King, il s'évade avec six autres condamnés du pénitencier de Brushy Mountain au Tennessee. Il est recapturé le 13 juin et retourne en prison[1].
En 1999, un an après la mort de Ray, Coretta Scott King, la veuve de Martin Luther et le reste de la famille King gagnent un procès civil contre Loyd Jowers et « d'autres conspirateurs ». En décembre 1993, Jowers était apparu dans le Prime Time Live de ABC News et avait révélé des détails d'une conspiration impliquant la mafia et le gouvernement pour tuer King. Jowers raconte lors du procès avoir reçu 100 000 dollars pour organiser l'assassinat de Martin Luther King. Le jury de six noirs et six blancs jugent Jowers coupable et mentionne que « des agences fédérales étaient associées » au complot de l'assassinat[2]. À l'issue du procès, la famille de Martin Luther King ne croit pas que Ray ait quelque chose à voir avec l'assassinat de celui-ci[3].
En 2000, le Département de la Justice des États-Unis termine une enquête sur les révélations de Jowers, mais ne trouve aucune preuve qui pourrait démontrer un conspiration. Le rapport d'enquête recommande qu'il n'y ait aucune nouvelles recherches tant que de nouveaux faits fiables ne seraient pas présentés[4].
Publié le 31/08/2007 à 12:00 par feobus
Ralph David Abernathy (1926-1990) fut un défenseur américain des droits civiques.
Né à Linden, en Alabama, le 11 mars 1926. Fils d'un fermier, il obtint un diplôme de mathématiques en 1950 de l'Alabama State University. Sa participation dans l'activisme politique débuta à l'université. L'année suivante il obtint un M.A. en sociologie à l'Atlanta University (aujourd'hui nommée Clark Atlanta University) et devint pasteur de la First Baptist Church à Montgomery, Alabama. C'est à cette époque qu'il noua un étroit partenariat avec le Dr. Martin Luther King.
En 1955, lorsque Rosa Parks refusa de se déplacer à l'arrière d'un bus ségrégé, King et Abernathy furent les instigateurs du boycott des autobus à Montgomery. Une année plus tard, la Cour Suprême des États-Unis affirma que la ségrégation dans les autobus était anticonstitutionelle.
La nuit avant l'assassinat de Martin Luther King, Abernathy et lui partagèrent la chambre 307 au Lorraine Motel. Après la mort de King, Abernathy prit la direction du Southern Christian Leadership Conference (SCLC).
En mai 1968, il organisa la Poor People's Campaign March sur Washington, D.C. espérant ainsi faire porter l'attention sur le sort des plus démunis. Il fit construire des huttes dans la capitale, entraînant ainsi une confrontation avec la police. Refusant l'ordre de démanteler ces huttes, il fut emprisonné pendant près de trois semaines.
Abernathy démissionna du SCLC en 1977, accusé de mauvaise gestion financière. Il devint par la suite pasteur d'une église Baptiste à Atlanta. Il fut également vice-président de l'American Freedom Coalition jusqu'à sa mort, en 1990.
Beaucoup de personnes crurent qu'il [Martin Luther King] était fou lorsqu'il mena un groupe non armé de fusils, de briques ou de pierres, fort de 50,000 personnes, à Montgomery, Alabama, en 1955, et qu'il dit à ses partisans: "Aime tes ennemis, prie pour ceux qui te maudissent et qui t'utilisent avec dépit". Certains d'entre nous avons pu nous étonner lorsqu'il nous mena sans armes physiques dans les batailles d'Albany en Georgie; de St-Augustine en Floride; et de Danville en Virginie. Et nous savions que quelque chose était incorrect lorsque sans défense nous restions debout devant Bull Connor à Birmingham, faisant face à des chiens vicieux et affamés, aux jets des tuyaux d'arrosage des pompiers, et à des policiers brutaux.
Il fut le rédempteur de l'âme de l'Amérique. Il enseigna à la nation que "œil pour œil, dent pour dent", si mené à sa conclusion ultime, ne finirait que dans une société aveugle et sans dents. Il découvrit que la force la plus puissante pour la révolution et les réformes en Amérique est la non-violence. Il savait, comme l'a écrit l'historien éminent Arnold Toynbee, que si l'Amérique peut être sauvée, ce sera de par l'homme noir capable d'injecter de nouvelles dimensions de non-violence dans les veines de notre civilisation."
Publié le 31/08/2007 à 12:00 par feobus
Le FBI a espionné la veuve de Martin Luther King pendant plusieurs années, à la suite de l’assassinat du leader afro-américain en avril 1968. Coretta Scott King est décédée en janvier 2006 à l’âge de 78 ans.
Des archives révèlent que le FBI avait peur qu’elle suive les pas de son défunt époux et prenne le relais de son leadership comme figure de proue du mouvement pour les droits civiques. Le FBI avait peur qu’elle essaye de faire un lien "entre la guerre du Vietnam et le mouvement des droits civiques". C’est quatre années après le décès de Martin Luther King que le FBI a finalement clos son dossier sur Coretta Scott King.
"Aucune information n’est venue à l’attention de nos services à Atlanta indiquant une propension à la violence, ou une affiliation à des éléments subversifs" peut-on lire dans un mémo daté du 30 novembre 1970.Les documents ont été diffusés jeudi par une chaîne de télévision de Houston, KHOU, sur son site Internet. Le révérend Joseph Lowery, qui fut président de la Southern Christian Leadership Conference, dont Martin Luther King fut l’un des co-fondateurs en 1957, a déclaré que les documents illustraient le comportement méprisable et déviant du FBI à l’égard du mouvement des droits civiques et tous les mouvements qui lui étaient affiliés.
Andrew Young, ex-maire d’Atlanta, et ex-lieutenant de Martin Luther King s’est déclaré surpris que le FBI poursuive Coretta King : "je ne le savais pas et je ne pense pas qu’elle le savait" a-t-il déclaré. "Je ne sais pas ce qu’ils cherchaient et ce qu’ils espéraient trouver. Je ne sais pas pourquoi ils ont gaspillé l’argent du gouvernement".
D'autres documents montrent notamment que:
- Le FBI a suggéré que Ralph Abernaty, bras droit de Martin Luther King, soit averti d’existence de menaces de mort à son égard, afin de provoquer de la "confusion et de l’inquiétude" chez lui.
- Le FBI a fait un compte-rendu de lecture du livre de Coretta Scott King en 1969, « My life with Martin Luther King Jr » dans un mémo.
- L’administration Nixon et le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères de l’époque, Henry Kissinger, étaient tenus informés de la surveillance constante du FBI à l’égard de Coretta Scott King.
On sait que les activités de Martin Luther King étaient surveillées par le F.B.I et que le patron de ce dernier, J Edgar Hoover, détestait le leader afro-américain.
Ce n’est que dans les années 70, quand il apparut que le FBI espionnait quasi-systématiquement les personnalités américaines soupçonnées d’être favorables à des opinions qui pouvaient mettre en jeu les intérêts américains que l’espionnage de citoyens américains fut quelque peu réglementé.
Isaac Farris, un neveu de Martin Luther King, directeur du centre Martin Luther King pour le changement social non-violent, a déclaré pour sa part que le fait que sa tante soit surveillée n’était pas une surprise. "Ce qui est une surprise, c’est l’intensité de la surveillance dont elle a fait l’objet. Il apparaît qu’elle était aussi intense que celle dont mon oncle a fait l’objet".
Pour Farris, le FBI n’avait aucune raison de les surveiller puisqu’ils étaient des citoyens respecteux de la loi qui se battaient pour le respect de leurs droits constitutionnels. "Il s’agissait d’une femme qui essayait basiquement d’élever ses quatre enfants et honorer la mémoire de son mari décédé. Je ne vois comment cela aurait pu constituer une menace pour la sécurité nationale de quiconque".
grioo
Publié le 31/08/2007 à 12:00 par feobus
A rappeler à nos frères qui pensent que ce retour vers nos idéaux africains est inutile voir raciste : les autres avancent...
A rappeler aussi aux nominés « Bounty d’Or » sur le site Grioo.com (Calixthe Beyala, Gaston Kelman) : Un peu de dignité !
Lu sur le site de l’éducation nationale :
http://www.education.gouv.fr/sec/langanc.htm
Le latin et le grec, c’est important pour comprendre la culture de l’Europe
Depuis la Renaissance, les Français comme leurs voisins européens (Italiens, Allemands, Anglais, Espagnols, Grecs, etc.) ont puisé dans les cultures grecque et latine leurs références, leurs mythes, leurs personnages et leurs genres littéraires, leurs sujets de création artistique et de réflexion.
Connaître cet héritage, comme les lycéens des autres pays le connaissent, c’est construire pour l’Europe une identité culturelle commune. Nous nous comprendrons mieux quand nous saurons rencontrer nos lointains prédécesseurs, les Grecs et les Latins, et nous rencontrer les uns les autres autour d’une culture partagée.
Le latin et le grec, à quoi ça sert ?
Pour des études supérieures ou pour un métier :
Le latin est indispensable si je veux faire des études de lettres (classiques ou modernes), de langues vivantes, d’histoire ; le grec l’est aussi pour les études de lettres classiques, de philosophie. Les langues anciennes, on en a aussi besoin quand on étudie le droit, les sciences politiques, pour les concours d’entrée à différentes écoles supérieures (épreuve de culture générale). Les langues anciennes, c’est aussi utile pour devenir archéologue, conservateur de musée ou spécialiste de l’histoire des arts. Sans oublier le vocabulaire technique des sciences médicales et des sciences biologiques, fondé sur le latin et le grec.
Remerciements pour l’Info à celui qui sait (le Roi ...)
AFRICAMAAT
Publié le 31/08/2007 à 12:00 par feobus
Le Cercle des Lumières Noires est une Association dirigée de la tête au pied par des femmes noires. Cette Association agit pour le bien de la Communauté noire. Elle organisait, le samedi 18 septembre 2004, le premier Rallye : « PARIS, Cité créole et Nègre ».
Victime d’un sabotage à l’époque, notre Site Africamaat.com n’avait pas pu saluer cet événement comme il le méritait. Dans l’attente du Rallye 2005, Africamaat salut respectueusement cette initiative.
L’Association « Le Cercle des Lumières Noires »
Le Message de la Présidente, Muriel Tramis
« Il faut rendre la mémoire aux manuels scolaires, aux guides touristiques et aux livres d’histoire. »
« J’aime les capitales, leur métissage, leur cosmopolitisme. Ainsi, avant chaque visite à l’étranger, je consulte un guide pour étudier des itinéraires au préalable et, sur place trouver un restaurant, un cabaret ou une salle de spectacle.
Cependant, les guides européens me laissent toujours frustrée. A Bruxelles, Rome ou Amsterdam, comment vit-on à l’heure afro-caribéenne ? Quels sont les pièces ou film à voir ? Quelles sont les personnalités noires qui ont marqué la ville ? Comment contribuent-elles à développer le pays ? Aucun écrit touristique ne le rapporte !
J’imagine aisément que les Noirs venant visiter Paris soient tout aussi frustrés. Aucune brochure touristique ne les incite à regarder les musées, les galeries, les monuments sous l’angle des contributions créoles et nègres. Aucun dépliant ne fait l’éloge de telle personnalité noire qui aurait donné son nom à une place ou à une rue, ou alors ses origines sont masquées comme Dumas. N’y a-il pas un équilibre à rétablir ?
Pour signaler cette lacune tout en procurant à la population le plaisir de la découverte, pour sensibiliser les médias et les institutions d’une manière ludique, nous organisons à Paris, le premier rallye culturel pédestre à thématique créole et nègre. En souhaitant que cet événement se pérennise. » Septembre 2004
Le Cercle des Lumières Noires, 4 rue Félix Huguenet, 75020 PARIS
Martiniquaise, très tôt attirée par les sciences et techniques, fait des études d’ingénieur en électronique à Paris. Après un passage dans un département de missiles anti-navires à l’Aérospatiale, elle découvre l’univers des jeux vidéo alors en plein essor. Pour son premier jeu d’aventure antillais, Méwilo, elle obtient la médaille d’Argent de la ville de Paris en 1987. Suivront d’autres créations personnelles tel freedom, un wargame mettant en scène un esclave devant s’échapper d’une plantation en une nuit, ou Lost in Time, un jeu d’aventure historique-friction où une jeune femme retrouve son ancêtre esclave sur l’île des Caraïbes où il a été déporté. Elle crée aussi des logiciels éducatifs pour les enfants et les adolescents, notamment la gamme Adi, qui engendra Adibou pour les tout-petits. Elle est honorée par l’EFBWO en 1997 pour l’ensemble de sa carrière. Aujourd’hui, à la tête de sa jeune maison d’édition, Avantilles, elle prépare des jeux vidéo mettant en scène des contes et légendes des Antilles et des logiciels éducatifs basés sur le programme de Langue et Culture Régionale Créoles
Publié le 31/08/2007 à 12:00 par feobus
Les autorités judiciaires de la République Dominicaine ont ordonné, cette semaine, l’arrestation d’un ressortissant allemand impliqué dans l’utilisation d’une dizaine d’haïtiennes à des fins d’exploitation sexuelle, apprend AlterPresse.
Âgées de 20 à 30 ans, les 12 jeunes femmes ont été contraintes par Lutz Robert Gunther Meyerding d’effectuer des actes sexuels dans le cadre de la réalisation de films pornographiques. Les images de ces jeunes filles filmées lors d’actes sexuels par ce citoyen allemand ont été exposées et vendues à travers Internet, selon les autorités dominicaines.
Gunther Meyerding serait en contact avec un réseau en Haiti qui participerait à la traite de jeunes femmes en vue de leur exploitation sexuelle. José Manuel Hernández Peguero, procureur à Santo Domingo, dit avoir été informé par l’une de ces Haïtiennes qui a dénoncé cette pratique.
Les enquêtes menées par la justice dominicaine ont effectivement permis de découvrir deux maisons de proxénétisme à Santo Domingo selon Hernández Peguero cité par la presse dominicaine. A l’intérieur de ces édifices, les enquêteurs ont trouvé, des équipements et matériels informatiques et de production cinématographique, des objets sexuels et plusieurs documents relatifs à la vente de films pornographiques.
Pour l’instant Lutz Robert Gunther Meyerding, le citoyen allemand, est activement recherché par la police dominicaine suite à un mandat décerné contre lui par la justice, selon la presse locale.
Des contacts auraient été pris avec l’ambassadeur d’Haïti en République Dominicaine, Fritz Cinéas, autour de ce dossier.
grioo
www.alterpresse.org
Publié le 31/08/2007 à 12:00 par feobus
Bonjour pouvez-vous présenter aux grioonautes ?
Bonjour à vous, permettez-moi tout d’abord de remercier Grioo pour cette attention qu’il porte à la VKII. Je m’appelle Armand Njonga, je suis camerounais, titulaire d’un diplôme en Génie électrique de l’université polytechnique de Kaiserslautern, je me suis spécialisé dans le domaine des télécommunications. Je suis actuellement en service dans une entreprise de la place faisant dans l’optimisation des processus et le traitement de documents, étant moi-même chargé de l’assurance qualité.
Dans la VKII que je connais depuis plusieurs années et que j’ai intégrée exactement en 2006, je suis secrétaire général et en charge de la coordination générale de notre grand évènement de septembre 2007, le symposium
Quel est le but de votre association et comment fonctionne-t-elle ?
L’association des Ingénieurs et Informaticiens camerounais (AIIC) est une jeune association, a but non lucratif, qui a vu le jour en 2000 avec pour but de promouvoir la pratique de l’ingénierie entre les camerounais, de les assister académiquement, de donner des impulsions à leur succès professionnel et de soutenir des idées et projets utiles pour les membres, pour la profession et pour la population camerounaise. Cette association est dénommée en allemand "Verein Kamerunischer Ingenieur(innen) & Informatiker(innen)", en abrégé VKII, en anglais "Cameroon Association of Engineers and Computer Scientists", en abrégé CAEI.
Celle-ci s’est fixée à l’origine comme objectif d’identifier des aspects problématiques importants des sciences d’ingénierie, proposer éventuellement des solutions concrètes et contribuer à la réalisation de ceux-ci. Nous axons nos activités dans l’organisation de séminaires, conférences, ateliers etc. sur des projets et problèmes techniques, sur l’assistance aux étudiant(e)s et diplômé(e)s des sciences d’ingénierie et d’informatique en leur offrant de l’orientation et du conseil pendant leurs études, en les aidant à trouver des stages avant, pendant et après les études. Nous voulons aussi promouvoir l’échange des opinions et expériences avec d’autres associations et institutions, plus particulièrement basées au Cameroun.
Pour notre mandat nous nous sommes fixés l’objectif noble de pouvoir mettre sur pied un réseau solide d’ingénieurs et d’informaticiens, bien organisé, influent et le consolider. Le but est de permettre à nos membres de s’épanouir, d’accompagner les jeunes ingénieurs et informaticiens dans la vie active. Car nous sommes persuadés qu’avec un réseau de ce genre, nous pouvons mieux aider notre pays le Cameroun, notre continent surtout inviter nos partenaires occidentaux à des échanges fructueux en direction de nos pays.
La VKII dispose d’une structure de gestion décentralisée, avec à sa tête, le bureau exécutif composé de 5 membres (président, vice président, secrétaire général, vice secrétaire général, trésorier). A coté du bureau exécutif, nous avons une équipe de la communication dirigée par un chargé de la communication. Nous avons un organe consultatif, le conseil scientifique, qui assiste le bureau dans la prise des décisions sensibles. Enfin nous avons des groupes de travail, constitués de personnes compétentes respectivement dans un domaine précis. Ces derniers peuvent faire des propositions et suggestions sur des actions à mener dans leur domaine de compétence, lesquelles pouvant aboutir à l’élaboration d’un projet.
Samedi prochain (le 1er Septembre) aura lieu un Symposium, vous est-il possible de nous en dire plus ?
Effectivement, samedi prochain, le 1er Septembre 2007 à Munich dans la Bavière aura lieu notre symposium annuel, que nous organisons cette année conjointement avec la communauté camerounaise de cette ville. Pour une petite genèse : Ce mariage ou partenariat a été lancé dès notre dernier symposium de 2006 à Francfort, qui a connu la participation de plusieurs camerounais de la ville de Munich et surtout de partenaires et sponsors qui nous ont soutenus à ce dernier symposium. Munich étant un pôle for t, et suivant de notre stratégie de publicité et de communication, nous avons voulu faire ce pas vers la communauté de Munich pour qu’ensemble nous puissions faire rayonner le symposium 2007 et le grand gala qui clôturera cette journée. Les conférences commenceront le samedi dès 08h30 au Bauzentrum de Munich, à la Willy-Brandt Allee 10, et le gala lui débutera dès 21H30 à l’adresse Sieboldstr. 11
Quant à l’organisation du symposium 2007, elle se fait au sein de nos comités d’organisation respectifs à la VKII et à la CCM (communauté camerounaise de Munich). Alors au sein du CO de la VKII nous avons décentralisé le travail au sein de différents ressorts (Programme, Communication, publicité, Sponsoring & Finance, relations extérieures, logistique) qui sont dirigés par des personnes avec une expérience de gestion de projets, acquise au sein de leurs entreprises respectives, avec qui nous travaillons pour les uns depuis l’année dernière et les autres ayant intégré notre structure cette année.
En quoi celui est-il différent des précédents ?
Merci pour cette question. Bien qu’elle soit pertinente, elle s’inscrit dans la logique de nos objectifs; il s’agit en partie d’oser et de toujours s’améliorer quant aux différents défis que constituent la dure tâche de combattre la misère en Afrique et contribuer au développement de ce beau et riche continent encore non impliqué dans le jeu de la globalisation. Lorsque nous considérons cette nouvelle devise de l’association des Ingénieurs et informaticiens Camerounais en Allemagne, en abrégé VKII :
"Using engineering & networking as new key strategy for development...", en français «Utiliser l’ingénierie et un réseau relationnel solide comme une nouvelle stratégie clée pour le développement », nous comptons ne plus garder uniquement la vision des technologies de l’information ou de l’ingénierie, mais aussi nous activer sur l’implication directe de ces secteurs dans d’autres domaines. Un exemple concret et simple pour étayer cette argumentation c'est l'application de l’informatique à la médecine qui est fortement thématisée, et ce grâce à la biotechnologie.
Le thème central de cette année étant la recherche des voies et moyens d’intégration des ingénieurs évoluant hors de l’Afrique dans le processus de développement de notre continent, nous avons voulu aussi inviter des entreprises et des groupes très actifs dans ce domaine tels que la GTZ (Gesellschaft für technische Zusammenarbeit), Kaito Engineering pour ne citer que ceux-ci, afin de bénéficier de l’expérience accumulée dans ce travail de partenariat et d’échange technologique avec les pays du Sud. Aussi, nous avons tenu à inviter des acteurs de la vie économique de notre pays, tel que le Crédit Foncier du Cameroun (CFC) pour des échanges fructueux dans leurs domaines spécifiques.
Nous avons également mis un accent particulier sur une forte participation de plusieurs étudiants en fin d’études en tant qu’exposants. Ceci redonne une dynamique nouvelle à cette association qui entend représenter valablement ces 5500 ingénieurs et informaticiens Camerounais (cf. Publication du ministère fédéral de la Statistique, 2005) travaillant en Allemagne. L’autre point culminant de ce symposium est le "VKII Best Student Award", un concours qui a connu beaucoup de succès et lequel récompense les trois meilleurs étudiants Camerounais dans le monde en filière d’ingénierie ou d’informatique. Comme par le passé, nous avons une fois de plus enregistré des candidatures venant du Cameroun.
Le symposium VKII 2007 est également marqué par une forte présence des sponsors, onze au total avec une particularité du groupe technologique et de conseils « Accenture Technology Solutions » qui fera un recrutement direct sur site pendant ce symposium, des ingénieurs et informaticiens qui ont nouvellement finis leurs études ou ceux ayant une expérience professionnelle, mais aussi d’étudiants à la recherche de stages pratiques ou de thèmes de recherche pour leur mémoire de fin d’étude. Nous lançons donc un vif appel à tous les participants, de saisir cette opportunité de carrière.
Pour plus de détails, veuillez contacter le comité d’organisation du symposium à l’adresse symposium2007@vkii.org.
Qu’espérez-vous pour ce symposium tant pour la VKII et ses membres que pour les visiteurs ?
Au-delà des activités du symposium, nous restons dans l’objectif de bâtir une association solide et forte qui puisse représenter tous ces honorables compatriotes ingénieurs et informaticiens basé en République Fédérale d’Allemagne. Nous restons concentrés sur les défis que représente l’usage de l’ingénierie et des technologies dans le processus de développement. Nous souhaitons que tous les participants prennent activement part à ce débat, car nul ne détient le monopole de la vérité; cette vérité n’est non plus cartésienne, elle résulte d’une confrontation positive de toutes nos idées. Nous demandons à tous les membres et sympathisants, à toutes les personnes de nationalité confondue soucieuses de la question du développement de l’Afrique, à se joindre à nous le 1er septembre 2007 dès 8h30 au lieu dit Bauzentrum, Willy-Brandt-Allee 10, 81829 Munich, Allemagne.
Comment vous contacter ?
Deux adresses importantes peuvent servir de point d’accès aux informations : Questions liées au symposium
Email : symposium2007@vkii.org
Contact téléphonique : les numéros suivants sont disponibles +49 179 948 4334, +49 176 2355 8090, +49 162 423 5228
Site web : www.vkii.org
Pour toute autre question concernant la VKII, merci d’adresser votre requête à l’adresse électronique communication@vkii.org
grioo
Publié le 31/08/2007 à 12:00 par feobus
Paris, le 29 Août 2007 - "Que veulent les Africains de France ?", tel est le thème de l'université d'été des diasporas africaines qui réunira le samedi 1er septembre prochain de 9h30 à 19h au Palais des Congrès de Paris Est (128 rue de Paris à Montreuil), 300 participants représentants es organisations, associations et communautés africaines basées en France, ainsi que des citoyens français d'origine africaine et caribéenne.
Au programme de cette rencontre, cinq grands thèmes d'échanges et de débats seront abordés sous forme d’ateliers thématiques :
- Logement, Cadre de vie (au-delà des ghettos, la propriété)
- Identités, Image (double identités dans la communauté nationale)
- Education, Formation, Emploi (orientation scolaire et insertion)
- Economie, Entreprenariat (micro-finance, co-développement)
- Politique, Citoyenneté (action politique, relations Afrique France)
Ci-joint la liste des intervenants et le programme de la journée.
Une ambition collective pour la promotion individuelle
Initiée par AFRICAGORA, l'université d'été 2007 des diasporas africaines est une journée de rassemblement des citoyens, associations et communautés africaines de France et françaises d'origine africaine, désireux d'échanger, de débattre et de construire les bases d'une ambition collective pour la promotion sociale individuelle des enfants d'immigrés dans la société.
Pour ne pas continuer à s'exclure du coeur de la société, à attendre que l'on s'occupe d'elles, à rechercher la considération dans le regard des autres ou à se maintenir trop souvent dans l'assistanat généralisé, les diasporas africaines doivent s'organiser pour prendre en mains leur propre destin, à l'instar d'autres communautés culturelles et ethniques en France.
Le 1er septembre, les représentants d'associations/communautés et de délégations régionales engageront donc un large débat pour construire les bases d'un engagement collectif en faveur d'actions et d'initiatives de l'intégration économique, sociale et politique des diasporas africaines.
Contact : 0811 036 811 - www.africagora.org - Dogad Dogoui (presse et institutions) : 06 64 95 35 84
grioo
Publié le 30/08/2007 à 12:00 par feobus