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la departimentalisation

la departimentalisation

Publié le 22/08/2007 à 12:00 par feobus
Avant la départementalisation
Les attentes des populations
vie en Martinique

Les bidonvilles, les hospices aux conditions sanitaires des plus douteuses et la multitude de cas d’éléphantiasis dans les ruelles des bourgs-capitale de la France Outre-mer, au début du XXème siècle ont marqué la mémoire des Anciens. L’exigence d’une égalité de traitements entre la Métropole et les colonies s’inscrira très vite dans la conscience collective, dès la fin de la guerre en Guadeloupe, Guyane, Martinique et à la Réunion.

Le système avant la départementalisation
Après l’abolition de l’esclavage, au combat contre la ségrégation raciale et institutionnelle s’ajoute désormais le combat pour l’égalité sociale. Les hommes de couleur libres peuvent certes se présenter aux élections et être élus, mais cette citoyenneté toute relative a un coût. Avant la Départementalisation l’organisation des pouvoirs publics fixée en Métropole ne s’applique pas dans les colonies. Sur les quatre colonies, un gouverneur veille à l’application des lois définies par la Métropole et se charge du commandement général et de la haute administration

Le droit de vote
Il n’appartient qu’à ceux qui paient un montant d’impôt précis, correspondant à leurs revenus. Tout ceux qui ne gagnent pas suffisamment d’argent pour avoir le droit de voter, sont exclus de l’expression citoyenne. Elle demeure donc l’apanage des colons et de quelques mulâtres et métis. S’appuyant sur le climat de la Libération, de la domination politique du Conseil national de la Résistance, les élus à la députation de ces « 4 vieilles » colonies voient dans la départementalisation envisageable, une possibilité d’accès à un traitement égalitaire avec les français de la Métropole.

L’air du temps
Le destin des Antilles-Guyane et de la Réunion se joue à San Francisco le 26 juin 1945. l’Allemagne nazie vient de capituler. Le Japon est en train de perdre face aux Etats-Unis. Cinquante-et-un pays, dont la France, signent la charte de l’Organisation des Nations unies (Onu). L’Onu a pour mission d’éviter des conflits tels que celui qui vient d’ensanglanter la planète. Les Nations s’engagent alors à écouter les revendications des peuples colonisés et à leur attribuer plus d’autonomie, à : « développer leurs capacités à s’administrer elles-mêmes, à tenir compte des aspirations politiques des populations et à les aider dans le développement de leurs libres institutions politiques ». Extrait de la Charte de San Francisco de l’Onu en 1945


Aimé Césaire
La position des élus de l’Outre-mer
A cette époque Césaire est convaincu du fait que la Départementalisation est un moyen direct de mettre fin au « chaos social ». Ce « mandaté du peuple » et ses collègues Léopold Bissol pour la Martinique, Raymond Vergès et Léon de Lepervanche pour La Réunion, Rosan Girard et Gerty Archimède pour la Guadeloupe, élus communiste, participent à la première Assemblée constituante de la 4ème République. Leur proposition de loi et celle du Guyanais Gaston Monnerville, déposée le 17 janvier 1945, trouvera un écho unanime au sein de l’Assemblé nationale et donnera naissance à la loi de Départementalisation.

La départementalisation de 1946
La Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et La Réunion passent donc un cap nouveau, le 19 mars 1946, en accédant au statut de départements français. Ces régions, éloignées de plusieurs milliers de kilomètres de distance du centre qu’est Paris, espèrent à cette occasion une reconnaissance de leur citoyenneté par la force de la loi. Les représentants de ces « vieilles colonies » sont convaincus du fait que ce statut va mettre un terme au colonialisme et aux inégalités sociales et économiques.

Revendications
Dans ces « quatre vieilles colonies », une nouvelle classe d’élus politiques locaux voit le jour et amènent des revendications. Ils réclament que la population des « quatre vieilles » accède à une certaine égalité entre tous les citoyens français : mêmes droits, mêmes devoirs et surtout mêmes acquis sociaux. Ainsi les quatre colonies intégrées à la France bénéficieraient des acquis sociaux, du Code du travail et d’établissements publics identiques à ceux de la métropole. Elles souhaitent aussi obtenir une certaine autonomie économique et commerciale et traiter directement avec les îles voisines. Par ailleurs, en acceptant d’intégrer ces régions, la République pense obtenir de la reconnaissance et du dévouement de la part de leurs populations.

Les partisans de la départementalisation
En Martinique
En 1945, la ville de Fort-de-France a pour maire un enseignant et un écrivain. Il s’appelle Aimé Césaire, il n’a même pas 33 ans mais constitue déjà une grande figure de l’histoire des Antilles et de la France. Député à l’Assemblée nationale française, le jeune élu communiste prône l’égalité des races et l’anticolonialisme, il est un fervent partisan de la départementalisation de la Martinique.

A la Réunion et en Guyane
Ce sont Raymond Vergès et Léon de Lépervanche qui défendent le projet avec des arguments quasi similaires à ceux d’Aimé Césaire. Avec le Guyanais Gaston Monnerville, tous plaident la cause des quatre vielles colonies.

L’attente d’une départementalisation adaptée
En mars 1946, aux cotés de Léopold Bissol et Georges Gratiant, Aimé Césaire rapporteur auprès de l’Assemblée nationale se lève et prend la parole lors des débats en mars 1946. Au nom du peuple qui l’a mandaté il demande, non pas l’assimilation, qui pour lui serait l’équivalent d’une aliénation, mais une départementalisation adaptée. Il s’agit d’intégrer la République tout en conservant les spécificités culturelles géographiques et historiques qui sont celles de ces quatre colonies et non de se fondre et de perdre son identité d’ultramarin. Après plusieurs jours de discussions ces débats aboutiront à la promulgation de la loi de 1946 sur la départementalisation : Désormais la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane et la Réunion font partie des 94 départements français.

Le désaccord des indépendantistes
Si quelques travailleurs se réjouissent de cette nouvelle qui leur permet d’acquérir des droits, pour beaucoup d’habitants d’Outre-mer, la départementalisation n’a pas de signification concrète. Les partis indépendantistes manifestent leur désaccord. Aimé Césaire exprime son insatisfaction faces aux espérances soulevées par cette loi. La structure politique des nouveaux départements a été modifiée sur le modèle de ce qui existait déjà dans les départements de métropole, mais la situation économique et sociale est décevante, l’autonomie tant espérée n’est qu’un leurre.

La loi de décentralisation
Le 31 décembre 1982, avec la décentralisation les quatre départements d’Outre-mer cumulent deux statuts : ils deviennent des régions monodépartementales. Chaque Région d’Outre-mer se voit alors dotée d’un préfet et d’un Conseil régional qui côtoie le conseil général, ce qui entraîne un certain nombre de dysfonctionnements dans la gestion du bien public.

La loi programme
En 2003, la loi programme pour l’Outre-mer vise à donner plus d’autonomie aux DOM en favorisant la création d’emplois et les investissements privés, notamment grâce à des mesures de défiscalisation.

Bilan
Progrès économique et social
Il est évident que les changements socio-économiques liés à la départementalisation ont radicalement modifié le quotidien des habitants des départements d’Outre-mer. La modernisation gagnant du terrain, la misère a considérablement diminué en quelques décennies.

Le recul de la pauvreté
C’est la conséquence de l’amélioration du niveau de vie, aux Antilles, en Guyane et à la Réunion. L’Hexagone a misé sur un concept de développement économique et social en favorisant le progrès des secteurs éducatifs et sanitaires, en aidant les personnes les plus défavorisées, et en privilégiant, en théorie, l’égalité des chances.

La naissance d’infrastructures
Axes routiers, ports et aéroports ont apporté aux DOM une nouvelle façon de valoriser l’exportation et l’importation, celle-ci étant limitée par une barrière douanière, l’octroi de mer, qui protège ainsi le marché local.

Le développement de nouveaux secteurs
Le tourisme pour les Antilles et la Réunion, ou l’industrie aérospatiale pour la Guyane, ont dynamisé l’économie de ces départements.

Avancées sociales
Sur le plan social, le taux de mortalité a été divisé par dix et l’espérance de vie a augmenté de plus de dix ans. L’analphabétisme, qui approchait les 30 % aux Antilles avant 1946, a reculé pour devenir quasi inexistant. Le taux de réussite au baccalauréat dans les DOM avoisine 75 %.

Une loi jugée aujourd’hui « inadaptée »
Aujourd’hui bon nombre d’intellectuels et d’hommes politiques, qui ont reconnu la nécessité de la départementalisation à un moment donné, soulignent les limites de cette loi. Les désillusions ont engendré la constitution de partis indépendantistes, souvent virulents. Un point unit toutefois les défenseurs de la départementalisation et leurs opposants : bien que la loi de 1946 ait favorisé le développement des DOM, elle est désormais inadaptée.

La singularité de chaque DOM
Un modèle uniforme ne peut plus convenir aux îles caribéennes, à la Réunion isolée dans l’océan Indien et à la Guyane sud-américaine. Chaque Région réclame dorénavant que la départementalisation fasse cas de la singularité de chaque DOM et de la spécificité des peuples.

L’analyse des intellectuels
Au nom des Antilles, Patrick Chamoiseau et Edouard Glissant n’hésitent pas à parler « d’assistanat généralisé ». En Martinique, Aimé Césaire relève la nécessité de prendre en compte les particularités locales et de privilégier la décentralisation en allant vers une plus grande autonomie. Pour Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau, il faut ajouter à un phénomène d’acculturation « le mal-être généralisé ».

Les revendications identitaires
Cet élan identitaire émergeant dans les DOM répond de fait à la répression culturelle exercée jusqu’à la fin des années 70. L’Hexagone a proposé aux habitants d’Outre-mer un modèle d’assimilation duquel nul n’est censé s’écarter. Cependant de plus en plus d’Ultramarins reviennent à leur Culture, par la revendication de leur langue créole, de leur littérature et de leur musique.

Une évolution attendue
De manière générale, les représentants des classes politiques des DOM réclament plus de marge de manœuvre dans leurs départements respectifs. Ceux qui ont vécu l’aventure de la décentralisation et qui témoignent encore aujourd’hui, s’accordent pour penser et pour dire, qu’il est temps de faire évoluer ce statut vers un statut plus autonome et plus ouvert. La majorité des intellectuels constatent également que les acquis sociaux et économiques ont paradoxalement engendré une certaine forme d’assistanat et d’acculturation qu’ils jugent importante. Ils fondent leurs espoirs d’évolution sur le niveau de formation de leur jeunesse, capable, selon eux, aujourd’hui, de prendre en charge le destin de chacune de leur Région.

rfo

:: Les commentaires des internautes ::

rinaldo maurice le 23/08/2007
"Cette avancée a nécessité l'expulsion de la moitié de notre population .Un inventaire des conséquences de cette décision de modifier le statut quo est à faire!Que sont devenus nos parents en France?
Pourquoi sommes-nous tout aussi nombreux dans la marginalité,dans les prisons en France?POURQUOI LE SOL SE DEROBE SOUS NOS PIEDS?
ON EST DE MOINS EN MOINS PROPRIETAIRE,ETRE LOCATAIRE EST DEVENU LA REGLE.
UNE CONSTANTE RESTE: L'EXCLUSION DE LA SPHERE ECONOMIQUE ,DES CENTRES DECISIONNELs STRATEGIQUE!
La sphère décisionnelle en économie est toujours dans les mains des bourreaux de nos peuples(descendants d'exterminateurs de TAINOS,d'esclavagistes d'AFRICAINS ,toujours reçus par certains d'entre nous comme des êtres sans reproches.On va même à leur demander d'être les parrains de nos enfants!Qu'alors entre-nous nous sommes impitoyables,des partisans de l'exclusion des soit disant brebis galeuses!
Nous devons orienter notre attention dans la sphère économique en utilisant des relations avec nos cousins d'Amérique du Nord et du Sud ,de l'Afrique: Hommes d'Affaires.
L'ECONOMIE C'EST LA RELATION ENTRE L'OFFRE ET LA DEMANDE.
L'ALLOGENE DOMINE L'OFFRE EN ETANT STRUCTURE,ORGANISE,Nous,NOUS DOMINONS LA DEMANDE ,ORGANISONS-NOUS EN RESEAUX COMME AU BRESIL.LE FILM "LE MIRACLE DE CANDEAL" AVEC CHUCHO VALDES est un exemple de ce que représente le réveil d' un groupe social dans un quartier populaire au Brésil.CHOISISSONS NOS PARTENAIRES COLLECTIVEMENT,LUTTONS CONTRE L'INDVIDUALISME,SEUL LE COMBAT EN GROUPE RESTE L'ARME NECESSAIRE A NOTRE REVEIL!
Soyons comme des FILlBERTO OJEDA ASSASSINE PAR LE FBI EN SEPTEMBRE 2005 A PORTORICO CHEF DES MACHETEROS QUI A TOUT DONNE A SON PEUPLE(RICHESSE,ORGANISATION ET FIERTE )ET DEVENU AUJOURD'HUI L'ORGUEIL NATIONAL.