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La Révolution haïtienne

La Révolution haïtienne

Publié le 19/08/2007 à 12:00 par feobus
La Révolution haïtienne
La Révolution haïtienne constitue la première révolte d’esclaves réussie du monde moderne. Elle fut favorisée par la Révolution française. Les historiens situent traditionnellement son départ lors de la cérémonie de Bois-Caïman, une cérémonie vaudoue en août 1791. Elle établit en 1804 Haïti en tant que première république noire libre du monde, succédant à la colonie française de Saint-Domingue. La France avait perdu ainsi sa colonie la plus prospère. Cet événement est quasiment absent des programmes de l’Éducation nationale française.

À la veille de la Révolution française, la colonie de Saint-Domingue est d’une prospérité sans égale. Elle est le premier producteur mondial de sucre – avec plus de la moitié de la production – comme de café. Son commerce extérieur représente plus du tiers de celui de la France métropolitaine. Un Français sur huit en vit directement ou indirectement. Cette opulence est bâtie sur un système économique critiqué et une organisation sociale inhumaine.

Le système mercantiliste de l’« Exclusif colonial », inventé par Jean-Baptiste Colbert, vise à enrichir la métropole. Il repose sur le monopole commercial et l’interdiction de l’industrie locale. La métropole fixe les prix. Les colons, très critiques, usent de contrebande et fomentent même des troubles.

La société des colons est très inégalitaire : aux riches planteurs, ou grands blancs issus de la noblesse ou de la bourgeoisie du grand négoce, répond la foule des petits fonctionnaires, employés et ouvriers, appelés petits blancs.

Surtout, l’esclavage est particulièrement cruel. Le Code Noir de 1685, pourtant édicté pour l’« humaniser », punit ainsi de mort l’esclave qui aurait frappé son maître (art. 33), voire aurait commis un vol (art. 35). L’esclave avait le statut juridique d’un bien meuble (art. 44). Encore, ce code n’est-il pas respecté. L’obligation d’évangélisation est négligée; le repos obligatoire du dimanche, souvent reporté. À la peine capitale prévue, les décisions de justice ajoute souvent des supplices pour leur caractère exemplaire. La cruauté des colons est telle que l’espérance moyenne de vie d’un esclave ne dépassait guère dix ans.

Enfin, alors que le Code ne connait que deux catégories d’individus - les libres et les esclaves - les gens de couleur libres (les mulâtres libres et les nègres affranchis) se voient progressivement refuser l’égalité avec les blancs : Ils ne peuvent hériter de titres de noblesse, certains emplois leur sont interdits, ils doivent déférence aux blancs etc.

Or, l’évolution démographique est défavorable aux blancs, et plus particulièrement aux grands planteurs. L’opulence de la colonie au XVIIIe siècle attire un nombre croissant de Français modestes, venant chercher fortune. La plupart restent dans la misère. Le nombre de libres de couleur s’accroit encore plus rapidement : D’une poignée au début du siècle, leur nombre avoisine celui des blancs en 1788, soit environ 30 000. Quant aux esclaves, aussi nombreux que les blancs au XVIIe siècle, ils sont plus de 500 000 à la veille de la Révolution, tant la Traite des noirs s’amplifie. À la fin du XVIIIe siècle, plus de 30 000 Africains débarquent chaque année dans les ports du Cap-Français ou de Port-au-Prince.

Si on ajoute à ce tableau les rivalités régionales entre le Nord, le plus opulent, le Sud, et l'Ouest séparés par des chaînes montagneuses, l’opposition entre les fonctionnaires et les blancs créoles (c’est-à-dire nés sur place) ainsi qu’entre les planteurs et les commerçants, le rôle déstabilisateur de l’Espagne, possédant la partie Est de l’île, ou de l’Angleterre, on comprend la complexité du déroulement de la révolution de Saint-Domingue.

De leur côté, les révolutionnaires français sont écartelés entre le principe d’égalité et le réalisme économique.

Les colons de Saint-Domingue considérèrent la convocation aux États généraux de 1789 comme une opportunité pour se défaire du système de l’Exclusif. Malgré le refus préalable du roi Louis XVI, ils réussissent à faire accepter six députés à l’Assemblée constituante. Sur place, ils poussent, en le menaçant, l’Intendant Barbé de Marbois à regagner la métropole. Puis, fin 1789, ils élisent des municipalités.

Mais, la Déclaration des Droits de l’Homme du 26 août 1789 leur apparaît dangereuse. D’autant que la Société des amis des Noirs, fondée à Paris le 19 février 1789 (qui compte entre autres membres Brissot, Mirabeau, Condorcet, La Fayette et l’abbé Grégoire) propose l’abolition progressive de l’esclavage et l’égalité immédiate des libres de couleur.

Dès le 20 août 1789 est créé à Paris le Club de l’hôtel Massiac, constitué principalement de planteurs de Saint-Domingue. Leur meilleur avocat est le député Barnave. Le 28 mars 1790, celui-ci réussit à faire voter un décret qui écarte les colonies du droit métropolitain et crée des assemblées coloniales ouvertes aux propriétaires. Sans l'exprimer, la Constituante confirme ainsi l'esclavage. Condorcet a ce commentaire : « Ajoutons un mot à l’article premier de la Déclaration des droits : Tous les hommes ’’blancs’’ naissent libres et égaux en droits ! »

Mais, les blancs de Saint-Domingue vont encore plus loin : Ils élisent, sans les libres de couleur, une assemblée qui se déclare supérieure au Gouverneur Général, entend remplacer les régiments royaux par une garde nationale locale et vote même le 28 mai 1790 une constitution. En juillet, elle décrète la liberté du commerce. Devant cette sédition, les autorités réagissent en s’alliant les libres. L’assemblée de planteurs est vite renversée. La revanche des blancs est sanglante : quelques mois plus tard, le colonel de Mauduit, qui a dispersé l’assemblée, est lynché par la foule.

Les libres commencent alors à réclamer l’égalité avec véhémence. Plusieurs sont massacrés par la population blanche. Notamment, le mulâtre Vincent Ogé, pourtant notable aisé, est condamné au supplice de la roue en février 1791 pour avoir manifesté en ayant pris les armes avec trois cents partisans.

L'Assemblée de Paris reste indécise quant au statut des libres de couleur. Après avoir confirmé l’esclavage en lui donnant statut constitutionnel le 13 mai 1791, elle accorde le 15 mai l’égalité aux libres de couleur nés de père et mère libres, soit moins de 5% des intéressés.

Les blancs de Saint-Domingue refusent d'appliquer ce décret. Les libres se soulevent alors dans plusieurs endroits de l’Ouest et du Sud et remportent des victoires dès l'été. Dirigés par Jacques Beauvais et André Rigaud, les mulâtres prennent même la capitale Port-au-Prince, qui est en grande partie incendiée, en novembre 1791.

Les colons de Saint-Domingue considérèrent la convocation aux États généraux de 1789 comme une opportunité pour se défaire du système de l’Exclusif. Malgré le refus préalable du roi Louis XVI, ils réussissent à faire accepter six députés à l’Assemblée constituante. Sur place, ils poussent, en le menaçant, l’Intendant Barbé de Marbois à regagner la métropole. Puis, fin 1789, ils élisent des municipalités.

Mais, la Déclaration des Droits de l’Homme du 26 août 1789 leur apparaît dangereuse. D’autant que la Société des amis des Noirs, fondée à Paris le 19 février 1789 (qui compte entre autres membres Brissot, Mirabeau, Condorcet, La Fayette et l’abbé Grégoire) propose l’abolition progressive de l’esclavage et l’égalité immédiate des libres de couleur.

Dès le 20 août 1789 est créé à Paris le Club de l’hôtel Massiac, constitué principalement de planteurs de Saint-Domingue. Leur meilleur avocat est le député Barnave. Le 28 mars 1790, celui-ci réussit à faire voter un décret qui écarte les colonies du droit métropolitain et crée des assemblées coloniales ouvertes aux propriétaires. Sans l'exprimer, la Constituante confirme ainsi l'esclavage. Condorcet a ce commentaire : « Ajoutons un mot à l’article premier de la Déclaration des droits : Tous les hommes ’’blancs’’ naissent libres et égaux en droits ! »

Mais, les blancs de Saint-Domingue vont encore plus loin : Ils élisent, sans les libres de couleur, une assemblée qui se déclare supérieure au Gouverneur Général, entend remplacer les régiments royaux par une garde nationale locale et vote même le 28 mai 1790 une constitution. En juillet, elle décrète la liberté du commerce. Devant cette sédition, les autorités réagissent en s’alliant les libres. L’assemblée de planteurs est vite renversée. La revanche des blancs est sanglante : quelques mois plus tard, le colonel de Mauduit, qui a dispersé l’assemblée, est lynché par la foule.

Les libres commencent alors à réclamer l’égalité avec véhémence. Plusieurs sont massacrés par la population blanche. Notamment, le mulâtre Vincent Ogé, pourtant notable aisé, est condamné au supplice de la roue en février 1791 pour avoir manifesté en ayant pris les armes avec trois cents partisans.

L'Assemblée de Paris reste indécise quant au statut des libres de couleur. Après avoir confirmé l’esclavage en lui donnant statut constitutionnel le 13 mai 1791, elle accorde le 15 mai l’égalité aux libres de couleur nés de père et mère libres, soit moins de 5% des intéressés.

Les blancs de Saint-Domingue refusent d'appliquer ce décret. Les libres se soulevent alors dans plusieurs endroits de l’Ouest et du Sud et remportent des victoires dès l'été. Dirigés par Jacques Beauvais et André Rigaud, les mulâtres prennent même la capitale Port-au-Prince, qui est en grande partie incendiée, en novembre 1791.



Les colons de Saint-Domingue considérèrent la convocation aux États généraux de 1789 comme une opportunité pour se défaire du système de l’Exclusif. Malgré le refus préalable du roi Louis XVI, ils réussissent à faire accepter six députés à l’Assemblée constituante. Sur place, ils poussent, en le menaçant, l’Intendant Barbé de Marbois à regagner la métropole. Puis, fin 1789, ils élisent des municipalités.

Mais, la Déclaration des Droits de l’Homme du 26 août 1789 leur apparaît dangereuse. D’autant que la Société des amis des Noirs, fondée à Paris le 19 février 1789 (qui compte entre autres membres Brissot, Mirabeau, Condorcet, La Fayette et l’abbé Grégoire) propose l’abolition progressive de l’esclavage et l’égalité immédiate des libres de couleur.

Dès le 20 août 1789 est créé à Paris le Club de l’hôtel Massiac, constitué principalement de planteurs de Saint-Domingue. Leur meilleur avocat est le député Barnave. Le 28 mars 1790, celui-ci réussit à faire voter un décret qui écarte les colonies du droit métropolitain et crée des assemblées coloniales ouvertes aux propriétaires. Sans l'exprimer, la Constituante confirme ainsi l'esclavage. Condorcet a ce commentaire : « Ajoutons un mot à l’article premier de la Déclaration des droits : Tous les hommes ’’blancs’’ naissent libres et égaux en droits ! »

Mais, les blancs de Saint-Domingue vont encore plus loin : Ils élisent, sans les libres de couleur, une assemblée qui se déclare supérieure au Gouverneur Général, entend remplacer les régiments royaux par une garde nationale locale et vote même le 28 mai 1790 une constitution. En juillet, elle décrète la liberté du commerce. Devant cette sédition, les autorités réagissent en s’alliant les libres. L’assemblée de planteurs est vite renversée. La revanche des blancs est sanglante : quelques mois plus tard, le colonel de Mauduit, qui a dispersé l’assemblée, est lynché par la foule.

Les libres commencent alors à réclamer l’égalité avec véhémence. Plusieurs sont massacrés par la population blanche. Notamment, le mulâtre Vincent Ogé, pourtant notable aisé, est condamné au supplice de la roue en février 1791 pour avoir manifesté en ayant pris les armes avec trois cents partisans.

L'Assemblée de Paris reste indécise quant au statut des libres de couleur. Après avoir confirmé l’esclavage en lui donnant statut constitutionnel le 13 mai 1791, elle accorde le 15 mai l’égalité aux libres de couleur nés de père et mère libres, soit moins de 5% des intéressés.

Les blancs de Saint-Domingue refusent d'appliquer ce décret. Les libres se soulevent alors dans plusieurs endroits de l’Ouest et du Sud et remportent des victoires dès l'été. Dirigés par Jacques Beauvais et André Rigaud, les mulâtres prennent même la capitale Port-au-Prince, qui est en grande partie incendiée, en novembre 1791.

En représailles, Napoléon Bonaparte, qui signe avec l'Angleterre les préliminaires de la paix d'Amiens le 18 octobre 1801, charge une expédition militaire de vingt mille hommes à bord de quatre-vingt-six vaisseaux, menée par son beau-frère le général Leclerc, de reprendre le contrôle de l'île.

Toussaint arrête une stratégie de défense de marronnage : Devant l'arrivée des Français, en février 1802, les villes sont incendiées et ses troupes se retirent sur les hauteurs pour pratiquer une guerre d'usure. Les Français investissent le plus souvent des villes en ruines, comme le Cap. Les noirs résistent, mais reculent devant la puissance de l'armée de Leclerc. À la fin avril, au prix de cinq mille morts et autant de malades ou blessés, les Français tiennent toute la côte.

Leclerc offre la liberté à Toussaint et l'intégration de ses hommes dans l'armée française en échange de sa reddition. Toussaint accepte. Mais, un mois plus tard, le 7 juin 1802, trompé par de fausses garanties, il est fait prisonnier. Il aurait dit en embarquant : "En me renversant, on n'a abattu que le tronc de l'arbre de la liberté des Noirs. Il repoussera par les racines, car elles sont profondes et nombreuses." Enfermé au Fort de Joux, dans le Jura, il y meurt le 7 avril 1803.

Les vingt mille soldats de Toussaint restent un temps fidèles à Leclerc. Mais ce dernier ordonne le désarmement général de la population et fait procéder à des exécutions sommaires pour y parvenir. Il rétablit l'esclavage dans l'Est de l'île, anciennement espagnole, en juillet 1802.

En octobre 1802, les troupes ralliées aux Français font défection, sous la conduite des anciens lieutenants de Toussaint, dont Pétion, Christophe et Dessalines. Par des attaques multiples, plusieurs villes sont reprises dans le mois. Les troupes françaises, frappées par les maladies tropicales, résistent mal. Leclerc décède de la fièvre jaune le 1er novembre.

Le général Rochambeau lui succède. Energique, connaissant Saint-Domingue pour y avoir fait campagne en 1792, il reprend quelques villes, mais pas l'intérieur du pays. Sa cruauté est telle qu'elle a pour effet d'amplifier la résistance.

Jean-Jacques Dessalines fédéra la rébellion et lui donne une ambition de guerre d'indépendance. Le 18 mai 1803, le blanc du drapeau français est déchiré pour créer le drapeau de l'armée indigène bleu et rouge. Il symbolise l'alliance des noirs et des mulâtres, séparés des blancs. D'août à octobre, les villes sont reprises. Les Français ne détiennent plus guère que le Cap. La défaite finale a lieu à la bataille de Vertières le 18 novembre 1803.

Le 1er janvier 1804, Dessalines déclare l'indépendance du pays qu'il baptise de son nom indien. Haïti devint ainsi la première république noire du monde.

Le bilan de l'expédition de Saint-Domingue est particulièrement lourd en vies humaines. À la veille de la révolution, la population de l'île comptait environ 550 000 âmes. En 1804, elle est réduite à 300 000.

Il faudra, attendre 1825 pour que la France de Charles X « concède » l'indépendance à Haïti, moyennant le paiement d'une indemnité de 150 millions de francs or pour « dédommager les anciens colons ». Renégociée en 1838 à 90 millions, cette dette d'indépendance fut entièrement honorée par versements successifs jusqu'en 1883. Certains historiens identitaires caribéens affirment que cette dette a rendu Haïti la nation la plus sous-développée d'Amérique.

L'indépendance d'Haïti a marqué la fin du colonialisme, mais a installé au pouvoir l'élite de l'armée haïtienne, surtout constituée d'anciens affranchis. Cette élite se divisera bientôt en deux factions : les défenseurs d'Alexandre Pétion, principalement mulâtres, et ceux d'Henri Christophe, largement noirs. Ces deux factions, constituant une classe citadine occidentalisée, se disputeront le pouvoir tout au long du siècle, sans laisser de véritable place aux descendants des esclaves à culture rurale et vaudoue, relégués dans ce que le sociologue Gérard Barthélemy appelle le pays en dehors.